Après le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma, le Mauritanien Ahmed Yahya a annoncé dans un communiqué ce samedi 6 mars ne plus vouloir se présenter à la présidence de la CAF. Le Sud-Africain Patrice Motsepe reste désormais seul en lice.
Les quatre hommes sont aujourd’hui à Nouakchott pour la finale de la CAN des moins de 20 ans. Ils devraient valider le compromis de Rabat et se partager le gâteau. À savoir : le poste de vice-président pour Augustin Senghor, et celui deuxième vice-président pour Ahmed Yahya. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il devrait hériter du titre de « conseiller spécial » du président. Jacques Anouma avait jugé mardi dernier « pas trop démocratique » cet accord de Rabat, laissant planer la possibilité de maintenir sa candidature.
Patrice Motsepe, premier anglophone à la tête de la CAF
Patrice Motsepe, milliardaire, propriétaire du club Mamelodi Sundowns, devrait devenir ainsi le premier anglophone à diriger l’institution créée en 1957 et basée au Caire.
L’image de la CAF a été entachée par des scandales financiers et le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa en novembre pour soupçons de corruption. Il a été temporairement rétabli dans ses fonctions par une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) fin janvier. Le Malgache a d’ailleurs été entendu les 2 et 3 mars par le TAS et attend désormais désespérément de connaître le verdict de cette instance suprême en matière de litiges sportifs. Ahmad voulait briguer un deuxième mandat mais a vu sa candidature retoquée.
RFI