Disparition de Diary Sow: la question de la pression sociale

Photo de Diary Sow prise à Dakar le 7 août 2020 et obtenue par l'AFP auprès de la présidence sénégalaise.

Elève en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis-le-Grand, la Sénégalaise Diary Sow est toujours portée disparue depuis le 4 janvier. Une enquête est en cours en France. L’affaire est très suivie au Sénégal, où son parcours scolaire force l’admiration et pose la question de la pression sociale.

Son nom figure trois fois sur le tableau du palmarès des meilleurs élèves au complexe scolaire international Keur Madior de Mbour. C’est dans cet établissement privé que Diary Sow a effectué une partie de sa scolarité. Le directeur Papa Djibril Diop salue un modèle de réussite. « Elle a laissé des traces indélébiles à Keur Madior, c’est une élève modèle », salue-t-il.

Cette image médiatisée d’« élève modèle », le départ en France loin de sa famille, la classe préparatoire… Tout cela a-t-il pu être ressenti comme une pression sur les épaules de la jeune femme ? Papa Djibril Diop n’y croit pas. « A ma connaissance, je ne crois pas qu’on puisse exercer une pression sur elle. Elle a toujours été très lucide, elle a la tête sur les épaules, elle est bien entourée. »

Diary Sow est également vice-présidente de l’organisation Les élites sénégalaises qu’elle présente dans cette vidéo publiée l’an dernier.

« Il y a une très forte pression sociale au Sénégal, mais elle est forte, estime Mohammed Massal Gueye, coordonnateur de l’association. On partage les mêmes idées : après nos études, revenir servir le pays. »

Selon ses proches, Diary Sow n’avait pas exprimé de malaise récemment et réfléchissait aux choix de ses concours pour de prestigieuses écoles françaises, ENS-Polytechnique, Centrale-Supelec ou encore Mines-Ponts.

RFI

 

zouerateactu

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